Telesur, le 17 septembre 2016 (traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos)
« Nous allons soutenir le peuple cubain dans sa lutte contre l’oppression communiste. Le pacte d’Obama ne profite qu’au régime de Castro, » a assuré Trump à Miami.
Le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis Donald Trump a menacé vendredi de rompre les relations diplomatiques avec Cuba à moins que le Gouvernement de l’île adopte « ce que nous demandons. »
Dans un meeting de campagne à Miami, Floride, Trump a assuré que la reprise des relations entre les 2 pays, soutenue par les présidents des Etats-Unis Barack Obama et de Cuba Raúl Castro peut être révoquée par un hypothétique Gouvernement républicain.
« Le prochain Président peut changer cette politique et c’est ce que je vais faire, sauf si le régime de Castro est à la hauteur de nos demandes », s’est-il exclamé au James L. Knight Center.
Les « demandes » de l’aspirant à la Maison Blanche sont : « Liberté religieuse et politique pour tous les Cubains ».
Il y a quelques mois, Trump se déclarait en faveur du dégel mis en marche par Obama et Castro. En mars, il s’était déclaré prêt à ouvrir un hôtel à Cuba à cause de son « potentiel certain pour les investisseurs. »
Le 8 septembre 2015, il s’était félicité de la décision du chef de l’Etat états-unien : « Je crois que c’est bien, c’est bien mais nous devrions avoir obtenu mieux. »
Vendredi, Trump a changé son discours et il l’a fait sur un territoire infesté de Cubains dont beaucoup sont ouvertement contre le Gouvernement cubain parmi lesquels certains membres de lobbys anti-castristes.
« Nous allons soutenir le peuple cubain dans sa lutte contre l’oppression communiste. Le pacte d’Obama ne profite qu’au régime de Castro, » a-t-il assuré.
Trump a aussi profité de l’occasion pour répondre aux paroles de son adversaire démocrate Hillary Clinton qui a traité ses partisans de « déplorables ».
Le candidat républicain est apparu au son du thème Les misérables sur la scène où se trouvait un poster faisant allusion à l’oeuvre homonyme. Le titre choisi : Les Déplorables.
« Bienvenue aux misérables », a-t-il crié au milieu de ses partisans au James L. Knight Center.
Source en espagnol :
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